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jeunecongolais

14 août 2011

rdc: qui gagnera les élections présidentielles de 2011?

RDC : Qui gagnera les élections présidentielles de 2011 ?

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image Vital Kamerhe

 

Il y a, au jour d’aujourd’hui, de plus en plus de compatriotes qui estiment que notre pays est sous occupation et qu’il ne sert à rient d’aller aux élections sans que les occupants soient mis hors d’état d’agir. C’est se voiler la face que d’ignorer cette approche de la marche socio-politique de notre pays. N’empêche qu’il y en ait aussi qui croient en  l’avènement d’un autre Congo à partir du processus démocratique promoteur d’institutions républicaines au service de nos populations. D’autres compatriotes encore croient tout simplement dans un changement quel qu’il soit, pourvu que notre pays se débarrasse des gouvernants actuels. Des radicaux , des modérés et des opportunistes se retrouvent dans l’un ou l’autre camp.

Le but de cet article  est d’étudier certaines questions liées à l’organisation probable des élections présidentielles en 2011 et à la lecture qu’en font « les experts es Congo ». En effet, en lisant certains médias dominants et certains textes des « experts » du Congo sur ces élections, il y a des questions qui méritent d’être posées. Prenons un premier exemple.

Comment une étude aussi fouillée que celle menée dernièrement par l’ICG ( Congo : l’enlisement du projet démocratique du 8 avril 2010) constatant que « la consolidation de la démocratie a été reléguée au second plan » face aux paradoxes dans lesquels s’enferment les gouvernants actuels puissent encore croire que leur chef sera reconduit aux échéances électorales prochaines ?

Revenons à ces paradoxes. Sous peine de s’adonner aux cinq chantiers et de travailler au retour de la paix à l’est, les gouvernants actuels renoncent aux réformes promises au début de leur mandat et prévues par la Constitution (de Liège ?).

« Cela constitue, écrivent les experts de l’ICG, un premier paradoxe : le retard observé dans les réformes promises, telles que la décentralisation ou la réforme du secteur de la sécurité, fragilise davantage le régime. Ce retard a largement contribué à amplifie les crises sécuritaires qui se sont manifestées depuis 2006. Les affrontements au Bas-Congo, au Kivu et plus récemment en Equateur ont démontré que des institutions politiques provinciales faibles ne peuvent pas faire face à certains conflits locaux qui dégénèrent rapidement. » Ce paradoxe prouve que « loin de s’incarner dans des institutions, l’application des principes constitutionnels dépend de la bonne volonté des gouvernants. » De ce constat à croire qu’il y a lieu « de donner un second souffle aux réformes démocratiques » avec les mêmes acteurs politiques « sans volonté politique », il y a une marge de l’ICG semble franchir.

Le second paradoxe. « La nature politique des solutions recherchées est au centre d’un seconde paradoxe : sous prétexte d’avoir contribué à doter Kabila d’une autorité souveraine par vertu d’une élection réussie, la communauté internationale s’empêche de critiquer ou de dénoncer les choix et pratiques anti-démocratiques du régime congolais. »  Ici, quand l’ICG lit dans cette façon de faire un paradoxe, nous nous y voyons l’hypocrisie de la communauté dite internationale et sa capacité d’instrumentaliser les institutions démocratiques au profit  de ses hommes et femmes liges. Nous ne le dirons jamais assez : « La communauté du marché mondialisé avait besoin de faire du Congo un réservoir des matières premières où elle pouvait puiser à sa guise. La réussite de ce projet été lié à la mise sur pied d’un réseau de « nègres de service » dont Joseph Kabila est un membre parmi tant d’autres. »

Dans cette perspective, il devient plus ou moins facile de comprendre que l’ICG, malgré son diagnostic négatif de la gouvernance du pays sous Kabila, écrive ce qui suit : «  Kabila, qui conclut son premier mandat en 2011, garde de grandes chances d’être réélu sans un tel recours (à la révision constitutionnelle). Malgré l’érosion de sa base électorale dans l’Est du pays en raison des violences permanentes au Kivu et en Province Orientale, l’opposition ne semble pas de lui opposer un candidat puissant aux prochaines élections présidentielles. »

Etonnant ! L’avenir du Congo se jouerait entre les acteurs politiques actuels (majorité et opposition) et la communauté dite internationale ! Curieux ! Cette analyse fouillée de l’ICG ne tient pas compte du fait que tous les Congolais n’ont pas participé à « la mascarade électorale » de 2006 ; que la classe politique actuelle n’est pas représentative de toutes les capacités et énergies dont notre pays regorge ! C’est comme si cette analyse participait d’un matraquage psychologique (comme plusieurs autres du même genre) visant à orienter les choix futurs des compatriotes ! Elle semble avoir la prétention de connaître et de maîtrise le mode de fonctionnement des Congolais(es) !

Selon cette étude, Kabila gagnerait en 2011 sans base électorale ! Curieux ! Ses alliances avec le CNDP qui gouverne réellement une bonne partie de l’Est de notre pays n’auraient rien à voir avec 2011 !

Non. L’ICG n’est pas dans le secret des Congolais(es).  Il risque d’être surpris.  Kabila tient à conserver sa base électorale à l’Est. Des sources dignes de foi nous ont confirmé que son ami Kamerhe, à défaut de le soutenir au vu et au su de tous, ne lui mettra pas les bâtons dans les roues ; il ne se présentera pas en 2011. Leurs parrains communs lui auraient demandé d’attendre 2016.

Non. L’ICG n’est pas dans le secret des Congolais : « Le Congo n’aura plus un deuxième Mobutu ». Si nous considérons le champ électoral comme l’un des lieux où la lutte politique devrait se mener chez nous, d’autres acteurs politiques risquent de rendre l’équation plus compliquée que « les experts es Congo » ne le croient. De Kinshasa, nous avons appris par exemple qu’un groupe de plus de 100 étudiants de nos universités et instituts supérieurs font appel à un candidat qui avait désisté en 2006, un avocat du Barreau de Kinshasa et un expert en droit humanitaire international, Guillaume Ngefa.  Ils estiment, après un constat de l’échec des gouvernants actuels sur tous les plans, qu’il devra être leur candidat aux élections de 2011.

Dans un article intitulé Kabila a-t-il déjà gagné 2011 ?, Afrikarabia  écrit ce qui suit : « Notons enfin Guillaume Ngefa, avocat au Barreau de Kinshasa, actuellement fonctionnaire des Nations Unies et spécialiste des droits de l’homme. Initiateur et président honoraire de ASADHO, il a dénoncé la dictature sous Mobutu, puis sous l’AFDL. Selon certain observateur, « discret, perspicace et convaincu pour ses idéaux, Guillaume Ngefa est un présidentiable à prendre au sérieux ». Ce qui apparaît comme une évidence pour certains milieux « internationaux » ne semble plus l’être pour certains médias alternatifs et certains milieux congolais avertis. Et plusieurs compatriotes amoureux de leur pays et travaillant pour un autre Congo sont « invisibles ».

De toutes les façons, un fait est sûr : « Les petits restes, les minorités organisées et les autres ascètes du provisoire Congolais luttent sur plusieurs fronts. Un temps viendra où ils vont étonner le monde entier. Les élections hypothétiques de 2011 ne sont pas gagnées d’avance. » L’erreur à éviter serait que le front gagnant puisse exclure les autres. Il y a là un travail anticipatif à abattre…

 

 

 

 

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1 avril 2011

la démographie

Démographie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
 
World population.PNG
Temps nécessaire (en rouge) à l'augmentation d'un milliard d'individus pour la population mondiale. Ce type de inclut à la fois une dimension d'évaluation démographique rétrospective, et une part de prospective démographique (projections démographiques pour la période 2010/2050). Le chiffre entre parenthèses indique l'année à laquelle le seuil du milliard d'êtres humains est atteint

La démographie (en grec δημογραφία, de l'ancien grec δήμος = demos signifiant « peuple » et de γραφή = graphein « écrire ») est l'étude quantitative de l'âge des populations et de leurs dynamiques, à partir de caractéristiques telles que la natalité, la fécondité, la mortalité, la nuptialité (ou conjugalité) et la migration.
Le démographe analyse les variations de ces phénomènes dans le temps et dans l'espace, en fonction des milieux socio-économiques et culturels.
Sur cette base la prospective démographique peut établir des scenarii tendanciels, alternatifs, de crise, de ruptures, etc. Plus récemment, la démographie est également utilisée dans de nombreuses études de marché, ciblées sur des profils de consommateurs de plus en plus précis.

L'augmentation de la population mondiale, notamment depuis la révolution industrielle, a eu une série d'incidences importantes sur l'évolution des sociétés et des nations dans le monde, constituant notamment un frein au développement au-delà d'un certain seuil. La démographie est devenu ainsi un précieux instrument au service des politiques de populations (notamment, celles de limitation des naissances pour des pays comme la Chine), mais également aux politiques sociales de nombreux pays, notamment pour les systèmes d'assurances sociales, devant tenir compte pour leurs prévisions du nombre d'individus par classe d'âge : jeunes, population active, retraités, calculables grâce aux taux de natalité, de mortalité, de fécondité entre autres

 

Méthodes

Les démographes ont recours à diverses méthodes pour expliquer les phénomènes démographiques. Ils puisent notamment dans les connaissances de disciplines connexes, comme la sociologie, l'économie, la géographie et l'histoire, de sorte que leur interprétation soit la plus juste possible. La démographie dépasse donc largement le cadre de l'analyse statistique et permet d'étudier les phénomènes affectant les populations dans une perspective globale.

 

Indices et concepts importants

Étude d'une population par âge

Étude d'une population par sexe

Étude de la natalité et de la mortalité d'une population

Étude des migrations

Démographie par régions et pays

Afrique

Un récent ouvrage[1] analyse le lien entre démographie et développement en Afrique subsaharienne. Seules des actions combinées (éducation, santé, planification familiale) permettraient de réduire l’extrême pauvreté de moitié d’ici 2015. C'est la thèse sous-tendant l'intrigue du roman de Jean-Christophe Rufin, "Le Parfum d'Adam".

Selon les dernières projections démographiques publiées en 2007 par l'ONU, d’ici cinquante ans, les Africains devraient être 2,6 fois plus nombreux, passant de quelque 700 millions en 2000 à près de 1,8 milliard.

 

Amérique

 

Asie

 

Europe

Notes et références

  1. L’Afrique face à ses défis démographiques. Un avenir incertain. Sous la direction de Benoît Ferry - Editions Karthala - (ISBN 9782845869448)

Voir aussi

Articles connexes

1 avril 2011

la démographie de la république démocratique du congo

 
 
 

Démographie de la République démocratique du Congo

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
 

Cet article contient des statistiques sur la démographie de la République démocratique du Congo.

Sommaire

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Évolution de la population[modifier]

Évolution démographique

 

Structure de la population[modifier]

Structure de la population de la
République démocratique du Congo
Pyramide des âges de la République démocratique du Congo, 2005
Population 62 660 551 habitants
Densité de la population 26,7 hab./km²
Taux de croissance de la population 3,07 %
Âge médian (population totale)
 - Hommes
 - Femmes
16,2 ans
16,0 ans
16,4 ans
Structure par âge
 - 0-14 ans
 - 15-64 ans
 - 65 ans et plus

47,4 %
50,1 %
2,5 %
Rapport de masculinité (population totale)
 - À la naissance
- Moins de 15 ans
- 15-64 ans
- 65 ans et plus
0,99 homme/femme
1,03 homme/femme
1,01 homme/femme
0,99 homme/femme
0,68 homme/femme
Part de la population urbaine 32 %
Sources: The World Factbook, CIA[1]; ONU[2]; FAO

 

Natalité[modifier]

Natalité en République
démocratique du Congo
Taux brut de natalité 43,69 
Indice synthétique de fécondité 6,45 enfant(s)/femme
Source: The World Factbook, CIA[1]


Mortalité[modifier]

Mortalité en République
démocratique du Congo
Taux brut de mortalité 13,27 
Taux de mortalité infantile (population totale)
- Hommes
- Femmes
88,62 
96,9 
80,1 
Espérance de vie à la naissance (population totale)
 - Hommes
 - Femmes
51,46 ans
50,01 ans
52,94 ans
Source: The World Factbook, CIA[1]


Migration et composition culturelle[modifier]

Migration et composition culturelle en
République démocratique du Congo
 
Taux de migration nette 0,23 
Composition ethnique
- Plus de 200 groupes ethniques africains
(dont la majorité sont des groupes Bantous)
   -Mongos
   -Lubas
   -Kongos
   -Mangbetu
   -Azande
   -etc.
 
Religions
- Église catholique romaine
- Protestantisme
- Église kimbanguiste
- Islam
- Autres croyances indigènes et sectes

50 %
20 %
10 %
10 %
10 %
Composition linguistique
- Français (officiel)
- Lingala
- Swahili
- Kikongo
- Tchiluba
 
Source: The World Factbook, CIA[1]


Autres indicateurs sociaux[modifier]

Autres indicateurs sociaux en
 République démocratique du Congo
 
Taux d'alphabétisation (population totale)
- Hommes
- Femmes
65,5 %
76,2 %
55,1 %
Nombre moyen d'années passées à l'école N/D ans
Taux de séropositivité au VIH/SIDA
(chez les adultes)
4,2 %
Taux d'accès à l'eau potable 45 %
Taux de chômage N/D %
Sources: The World Factbook, CIA[1]; ONU[3]


Sources[modifier]

Bibliographie[modifier]

 
Espaces de noms
Variantes
Actions
9 mars 2011

la journée internationale de la femme

 

Journée internationale des droits de la femme

 

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre
 
Mobilisation féministe à Dhaka au Bangladesh.

La journée internationale des droits des femmes est célébrée le 8 mars et trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXe siècle en Europe et aux États-Unis, réclamant l'égalité des droits, de meilleures conditions de travail et le droit de vote. Elle a été officialisée par les Nations unies en 1977, invitant chaque pays de la planète à célébrer une journée pour les droits des femmes.

C’est une journée de manifestations à travers le monde : l’occasion de revendiquer l'égalité, de faire un bilan sur la situation des femmes dans la société. Traditionnellement les groupes et associations de femmes militantes préparent des manifestations partout dans le monde, pour faire aboutir leurs revendications, améliorer la condition des femmes, fêter les victoires et les avancées.

Sommaire

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Historique[modifier]

En France, une légende veut que l’origine du 8 mars remonte à une manifestation d’ouvrières américaines du textile en 1857, événement qui n’a en réalité jamais eu lieu (aucun journal américain ne le relatant)[1]. Ce mythe est né en 1955 dans l'Humanité qui relate une manifestation de couturières new-yorkaises. Cette information est relayée chaque année par la presse militante du PCF, de la CGT et celle des « groupes femmes » du Mouvement de libération des femmes, puis reprise par les quotidiens nationaux. Il s'agit d'un clin d’œil des féministes américaines qui, dans les années 1950, veulent à la fois intégrer cette journée dans le contexte américain et rendre un hommage à Clara Zetkin, 1857 étant son année de naissance. Selon l'hypothèse de l'historienne Françoise Picq, l'initiative en revient à Madeleine Colin, féministe et secrétaire confédérale de la CGT : la commémoration étant depuis son origine encadrée par le PCF et ses organisations satellites, elle souhaite l'affranchir de cette tutelle communiste pour en faire la lutte des femmes travailleuses[2]. L’origine de cette journée s’ancre donc bel et bien dans les luttes ouvrières et les nombreuses manifestations de femmes réclamant le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l’égalité entre les hommes et les femmes, qui agitèrent l’Europe, au début du XXe siècle.

Par contre un événement historique s'est produit le 25 mars 1911[3] dans l'usine textile Triangle (en) de New York. Dans cette usine il y avait eu des grèves et des répressions en 1909[4], deux ans avant la tragédie où 146 personnes, la plupart des jeunes femmes d'origine italienne et juive de l'Europe de l'Est, y compris des filles de 12-13 ans, sont mortes à cause de l'incendie de l'usine, enfermées par les patrons, Max Blank et Isaac Harris [5], qui s'en sortirent en dédommageant 23 familles endeuillées de 75$.

Cette histoire, officiellement rappelée par la Ville de New York[6] et par l'ONU [7], bien qu'elle ne soit pas à l'origine de la naissance de la journée internationale des droits des femmes, fait partie des épisodes les plus tragiques d'exploitation des femmes ; c'est pourquoi elle a été citée ou commémorée dans les journées internationales des femmes, où l'on se réfère encore à la mémoire historique des luttes des femmes et du mouvement ouvrier international[8].

Une naissance dans la mouvance révolutionnaire et socialiste[modifier]

En 1910, à Copenhague, lors de la deuxième conférence de l'Internationale socialiste des femmes, l'idée d'une « Journée internationale des femmes » est adoptée, sur une proposition de Clara Zetkin, représentante du Parti socialiste d'Allemagne, sans qu'une date soit avancée. Cette journée mondiale de manifestations s’inscrivait alors dans une perspective socialiste, internationaliste et révolutionnaire. Selon Françoise Picq, Clara Zetkin aurait souhaité aussi contrecarrer l'influence des « féministes de la bourgeoisie » sur les femmes du peuple[9].

Dès 1911, des manifestations sont organisées en Autriche-Hongrie, au Danemark, en Suisse, en Allemagne, puis les années suivantes en France, aux Pays-Bas, en Russie et en Suède. En mars 1911, un million de femmes manifestent en Europe [9]. Le 8 mars 1913, des femmes russes organisent des rassemblements. Le 8 mars 1914, les femmes réclament le droit de vote en Allemagne. Le 8 mars 1915, à Oslo, des femmes défendent leurs droits et réclament la paix.

En Russie, la révolution de Février commence le 8 mars 1917 (le 23 février du calendrier julien alors en vigueur). À Saint-Pétersbourg, des ouvrières manifestent contre la vie chère : le pain d'un demi kilo est passé de trois kopeks en 1913 à dix-huit kopeks[10]. Pacifistes, elle réclament aussi le retour de leurs maris partis au front. Les événements s’enchaînant, le tsar Nicolas II abdique une semaine après, le 15 mars.

Fichier:8marta.jpg
Poster soviétique de 1932. Le slogan dit : « À bas l’oppression du matérialisme petit-bourgeoise et du travail à la maison ! »

Ce qui aurait pu être le « quatorze juillet russe » et une commémoration de la Révolution, est décrété, le 8 mars 1921, par Lénine "Journée internationale des femmes" [11]. Lénine est contre le « féminisme » qu’il considère comme une survivance de la bourgeoisie[10], mais il ne cesse de rappeler l’égalité des hommes et des femmes, comme condition nécessaire du projet communiste[12]. Ce qui est visé par le léninisme, n’est pas l’émancipation d’un groupe d’individus mais celle de toutes et de tous sans conditions et sans distinction de sexe, de race ou de condition sociale.

En 1924, la journée est célébrée en Chine.

En 1946, les pays de l'Est qui viennent de passer sous la coupe soviétique célèbrent la journée des droits des femmes. La « greffe » de cette commémoration russe passe souvent par la propagande. La radio tchécoslovaque décrit alors, avec emphase, pour les citoyens tchécoslovaques, à quoi ressemble la journée des droits des femmes à Moscou[10] : « des avions apportent quotidiennement du mimosa, des violettes et des roses du Caucase et de Crimée […]. Les usines ont réservé des théâtres entiers uniquement pour leurs ouvrières. Les femmes sont des millions et des millions d’hommes, de pères, d’amants et de collègues de travail les couvrent de fleurs - littéralement - parce que la femme socialiste célèbre aujourd’hui sa fête, la fête de son émancipation. »

Internationalisation et officialisation à l’Ouest[modifier]

En Occident, c’est une autre image de la femme et une autre façon de la célébrer qui a la cote : la fête des Mères y est le pendant « bourgeois » (pour utiliser un adjectif péjoratif utilisé entre autres par les communistes) de la journée internationale des droits des femmes. Elle nait à peu près en même temps, pour être adoptée aux États-Unis en 1908, en Angleterre en 1914, en France en 1929. C’est à l’aune de la guerre froide idéologique entre l'Est communiste et l’Ouest libéral qu’il faut voir la réappropriation américaine - qui date des années 1950 - du début historique de la journée des droits des femmes qui traverse opportunément l'Atlantique et gagne en antériorité pour désormais trouver sa source dans une grève à New York en 1857[1].

Le 8 mars 1947, Léon Blum salue la place importante des femmes dans la Résistance. Dans les années 1960, les avancées du féminisme et la révolution sexuelle aidant, l’image des femmes change à l’Ouest, la journée de Droits des Femmes plutôt que celle de la Mère fait son chemin et rend largement acceptable, en dehors de la sphère communiste, la célébration de l’égalité des droits hommes-femmes. En 1971, La journée est célébrée au Québec. Le 8 mars 1977, l’Organisation des Nations unies officialise la Journée Internationale des Droits des Femmes. Le 8 mars 1982, le gouvernement socialiste de François Mitterrand donne un statut officiel à la journée en France.

Journée internationale des femmes 2010[modifier]

Donner la parole aux femmes déplacées

A l'occasion de la Journée internationale des femmes 2010, le Comité international de la Croix-Rouge met l’accent sur les épreuves endurées par les femmes déplacées. Les déplacements de population comptent parmi les conséquences les plus graves des conflits armés actuels. Ils touchent les femmes par bien des aspects. Mais loin d'être des victimes impuissantes, les femmes sont ingénieuses, résistantes et courageuses face aux épreuves[13].

Les femmes déplacées par un conflit armé – qui vivent souvent seules avec leurs enfants – sont fréquemment victimes de violences sexuelles, de discrimination et d’intimidations. Elles sont nombreuses à souffrir en outre de la pauvreté et de l’exclusion sociale. C'est pourquoi le droit international humanitaire comprend des dispositions qui protègent spécifiquement les femmes, par exemple lorsque celles-ci sont enceintes ou ont des enfants en bas âge[14].

Particularités locales[modifier]

Au Burkina Faso, au Cambodge, en Algérie (la demie journée est accordée aux femmes actives toutefois cette pratique a tendance à se perdre), au Laos, en Russie, en Ukraine, en Moldavie, en Azerbaïdjan, en Arménie, en Ouzbékistan, au Kirghizistan et en Biélorussie, la Journée internationale des droits des femmes est décrétée jour férié.

En Tunisie, le 13 août, c’est la fête des femmes. Cette date est capitale puisqu’elle correspond à l’anniversaire du Code du statut personnel (CSP), promulgué le 13 août 1956, soit un an avant la proclamation de la République, et juste quelques mois après l'indépendance. La journée du 13 aout est aussi décrétée jour férié.

Perçue plus comme une survivance communiste que comme une véritable émanation du mouvement féministe, la journée internationale des droits des femmes est abolie, en tant que jour férié, en République tchèque, en 2008, sans que la société civile, ni les associations féministes ne réagissent[10]. Seul le Parti communiste de Bohême et Moravie a exprimé son opposition au projet de loi.

Références[modifier]

  1. a et b (de) Natascha Vittorelli, Der 8. März und seine Geschichten [1] [archive]
  2. Françoise Picq, Journée Internationale des droits des femmes : A la poursuite d’un mythe, revue n°3 : Travail, Genre et Société, mars 2000
  3. (en) Cf. la première page du New York Evening Journal, tuesday, march, 28, 1911 [2] [archive]
  4. (en) Cf. les témoignages Working for the Triangle Shirtwaist Company by Pauline Newman and Joan Morrison, History Matters [3] [archive] et No Way Out: Two New York City Firemen Testify about the 1911 Triangle Shirtwaist Fire, History Matters [4] [archive]
  5. (en) En photo [5] [archive]
  6. (en) Voire le site officiel [6] [archive]
  7. Cf. la page de l'origine de la journée du 8 mars et la chronologie dans le site de l'ONU [7] [archive]
  8. Cf. Howard Zinn, Une histoire populaire des États-Unis. De 1492 à nos jours, (traduction française), chapitre XIII, Agone, 2002 et (en)John M. Hoenig, « The Triangle fire of 1911 », History Magazine, April/May 2005 [8] [archive]
  9. Françoise Picq, le long chemin vers la liberté, le Journal du CNRS, supplément du n°242, mars 2010
  10. a, b, c et d (cs) Jan Němec, « Květiny z Krymu došly », dans Respekt, no 11, 2009 
  11. Lénine [archive] décrète le 8 mars ...
  12. willy sivahera:www.wilblack.canalblog.com

 

18 décembre 2010

le réveille du football Africain

le TP MAZEMBE malgré son échec il est dictement important pour nous de prendre en compte ce qu'il a fait pour l'Afrique en géneral et la RDC en particulier ils sont fortent et nous jeunecongolais les encourageont he mazembe, he mazembe bravo!!!!!!!!!!!

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jeunecongolais
  • jeunecongolais créer par willy sivahera le 18/12/2010 qui a pour but de consientisé l'homme politique de la RDC en fin de prendre en compte que la jeunnesse congolaise est capable de travailler pour le bon fonctionement de la nation et de son devéloppement
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